lundi 8 novembre 2010
Traversée Lexoes - Porto Santo (2/2/)
Malgré la durée de la traversée les filles sont à bord comme à la maison, jouent à la poupée, au Lego, font des cabanes, chantent, bricolent ou peignent… Jamais elles ne se plaignent ou ne demandent à aller à terre. C’est dimanche 1er août, à la fin de son quart vers 7h qu’Hélène aperçoit l’île de Porto Santo. Après un petit déjeuner crêpes (dimanche oblige) nous accostons vers 11h. Juste le temps de faire les formalités douanières et hop un petit resto sur la plage. Poulpe à l’huile et aux épices pour Quentin, Bacalao pour Hélène et filet d’Espada/frites pour les puces ; c’est la fête…
Traversée Lexoes - Porto Santo (1/2)
Selon les fichiers météo, nous devions bénéficier d’un vent favorable suffisamment puissant pour nous permettre d’avancer sous voile dès le départ, mais nous ne verrons rien avant 40 heures. Nous avons profités de chaque petit souffle d’air pour mettre les voiles et couper le moteur. A la fin de la première journée, nous traversons une nappe d’eau rouge-rouille pendant une heure. Tout le monde y a émis sa petite hypothèse… Hélène qui regarde trop la télé se voyant dans un massacre des dents de la mer et ne pensait qu’a une chose : ne pas tomber à l’eau… Quentin pas beaucoup mieux se voyait à coté d’un laboratoire clandestin de production de cocaïne, le rouge étant le résidu d’un procédé chimique complexe permettant d’obtenir de la cocaïne à 98%. En effet, juste avant d’entrer dans la zone d’eau rouge nous avions croisés un vieux chalutier tout pourris (et un peu louche) qui se laissait dériver (plus ou moins à la limite des eaux territoriales Portugaises). Marine était toute contente parce que la mer était rose.
La pêche… Depuis le départ (de Belgique) nous n’avons rien pêchés. Cela commence à devenir légèrement frustrant. Surtout quand on calcule le nombre de dizaines de kilos de poissons qu’on aurait pu acheter à la place de notre matériel et quand on se souvient du baratin du vendeur (légèrement Marseillais sur les bords qui nous promettais une pêche miraculeuse et un dégout du poisson par overdose après une semaine de navigation)… Nous ne désespérons pas et continuons à investir. Toutefois, le premier soir nous croisons un banc de crabes aux yeux phosphorescents et c’est avec une petite épuisette des filles que nous en attrapons une petite dizaine. Verdict du cuistot : trop petits et incuisinables!! Le soir les dauphins viennent nous dire bonjour. Au fur et a mesure de notre descente vers le sud et vers Madère, la température de l’eau augmente de plus de un degré par jour, parfois deux… A 26° nous n’y tenons plus, arrêtons le bateau et plouf dans l’eau pour Quentin et Claire. Durant cette traversée, nous avons mis à profit l’AIS (système de positionnement des cargos sur la carte de notre écran GPS). La personne de quart dort dans le carré avec l’AIS branché ce dernier nous indique la position, la distance, le cap et la vitesse de chaque cargos. Il ne nous reste plus qu’a surveiller les cargos plus ou moins en route de collision avec nous, de programmer un réveil pour leur entrée dans un rayon de 10 milles soit la distance à laquelle nous commençons à les apercevoir et dévier pour les éviter si nécessaire. Nous y ajoutons aussi une alarme qui se déclenche lorsqu’un cargo pénètre dans un rayon de 2.5 milles ; au cas ou. Si l’écran AIS est vide, nous faisons quand même un petit tour de deux secondes sur le pont toutes les heures et puis retour au dodo. Ce qui nous permet de passer de relativement bonnes nuits ; indispensable pour gérer les puces la journée.
La pêche… Depuis le départ (de Belgique) nous n’avons rien pêchés. Cela commence à devenir légèrement frustrant. Surtout quand on calcule le nombre de dizaines de kilos de poissons qu’on aurait pu acheter à la place de notre matériel et quand on se souvient du baratin du vendeur (légèrement Marseillais sur les bords qui nous promettais une pêche miraculeuse et un dégout du poisson par overdose après une semaine de navigation)… Nous ne désespérons pas et continuons à investir. Toutefois, le premier soir nous croisons un banc de crabes aux yeux phosphorescents et c’est avec une petite épuisette des filles que nous en attrapons une petite dizaine. Verdict du cuistot : trop petits et incuisinables!! Le soir les dauphins viennent nous dire bonjour. Au fur et a mesure de notre descente vers le sud et vers Madère, la température de l’eau augmente de plus de un degré par jour, parfois deux… A 26° nous n’y tenons plus, arrêtons le bateau et plouf dans l’eau pour Quentin et Claire. Durant cette traversée, nous avons mis à profit l’AIS (système de positionnement des cargos sur la carte de notre écran GPS). La personne de quart dort dans le carré avec l’AIS branché ce dernier nous indique la position, la distance, le cap et la vitesse de chaque cargos. Il ne nous reste plus qu’a surveiller les cargos plus ou moins en route de collision avec nous, de programmer un réveil pour leur entrée dans un rayon de 10 milles soit la distance à laquelle nous commençons à les apercevoir et dévier pour les éviter si nécessaire. Nous y ajoutons aussi une alarme qui se déclenche lorsqu’un cargo pénètre dans un rayon de 2.5 milles ; au cas ou. Si l’écran AIS est vide, nous faisons quand même un petit tour de deux secondes sur le pont toutes les heures et puis retour au dodo. Ce qui nous permet de passer de relativement bonnes nuits ; indispensable pour gérer les puces la journée.
Inscription à :
Articles (Atom)