Tour de l'océan atlantique: juin 2010 - juillet 2011

lundi 28 février 2011

Gran Canaria

Cette semaine nous recevons la visite de la famille Le Goaziou. Nous serons donc huit sur le bateau, prévu pour quatre… Récupérés une heure en retard à l’aéroport de Gran Canaria, les enfants étaient tous aux anges et surexcités. Un petit plongeon dans la mer et une petite plaine de jeu les a vite calmés ! Nous étions dans le bar juste à coté de la pleine de jeux face à un bon cocktail. Voyant les enfants jouer sans surveillance, une espagnole s’est mise à paniquer quand Claire est montée au sommet d’un jeu… Elle a finit par craquer, a descendu Claire de force et nous l’a ramenée en nous montrant son désaccord sur le laxisme de notre surveillance. Une fois posée à coté de notre table Claire est retournée en courant au sommet de son jeu favori…
Nous avons passé la semaine entre mouillages et ports. Les enfants ont nagé comme des fous sur les petites planches gonflables, Claire finissait même par s’endormir dessus ! Titouan a essayé de pêcher mais sans succès. Marine et Dim ont joué au docteur!!!!
Nous avons terminés le séjour par un tour en voiture au centre de l’île et une petite balade au bord de falaises avec des vues magnifiques sur l’ouest de l’île.

dimanche 27 février 2011

La Gomera

Le départ avec un bon vent, s’est transformé en arrivant à la Goméra en une petite tempête. Le vent de 20-25 nœuds est monté progressivement à 40-45 nœuds établis avec des pointes à 48 nœuds. Un ris, rouler en partie le génois, enfants à l’intérieur avec Babou, 2ème ris, re-diminution du génois, gilets pour tous, fermeture de l’entrée du bateau, harnais pour tous, vitesse moyenne 8 nœuds, pointes à 12 nœuds. C’était assez intense mais sympa, Babou était verte couchée dans la cabine arrière et les filles jouaient en regardant le grand méchant loup ! Nous avons mouillé dans un petit village de pêcheur très sympa et rempli de commerçant germanique. Une fois à l’abri dans le mouillage de Puerto de Vueltas le vent a stoppé net.
Notre voisin de mouillage, un Kenyan blanc sur un drôle de petit bateau vient discuter avec nous. Il participe à une course en solitaire qui relie l’Angleterre à New-York dont le départ à été donné fin mai… Nous sommes au mois d’août à plusieurs milliers de milles de la route directe et notre homme se dit toujours en course. Intrigué et ayant un peu pitié de lui, de sa solitude et de sa recherche de contact humain, nous l’invitons « malheureusement » pour le dîner. La soirée fut un véritable calvaire, de son arrivée sur le bateau à son départ, nous n’avons pas réussit à placer un mot (Papy y compris…). Toute sa vie y est passée, la perte de tous ses biens au Kenya, sa passion pour Blondie Hasler (le créateur de la course à laquelle il participe et premier propriétaire de son bateau), sa hantise, lors de son arrivée aux canaries, lorsque pris dans une tempête comme la notre, il se voyait contraint de continuer vers le sud et le continent Africain (ou il ne voulait sous aucun prétexte remettre les pieds).
Le lendemain, après avoir passé une nuit chahutée par la houle et les rafales de vent, nous quittons l’ouest de l’île pour la Marina de San Sebastian ou nous louons une voiture pour faire un tour de l’île.












samedi 26 février 2011

La Palma

La Palma, Santa Cruz,
La ville est très sympa, fraiche et aérée. Une rue principale piétonne traverse la vieille ville composée de magnifiques anciennes maisons avec de superbes terrasses et châssis en bois. Nous trouvons un marché local couvert et un marché aux poissons. Bizarrement, depuis notre départ, nous avons toujours eu du mal à trouver du poisson frais.
La marina de Santa Cruz regorge de poisons bizarres, d’une trentaine de centimètres de long, que nous n’avons jamais réussi à identifier. Nous y portons attentions la première fois quand Marine plonge son épuisette dans l’eau. Ces poissons, au lieu de partir la queue entre les jambes, sont attirés par l’épuisette et viennent par bandes de trois ou quatre l’observer de près jusqu’à rentrer dans le filet en mordant l’armature métallique. Nous tentons d’en sortir un de l’eau mais le poisson se débat frénétiquement et arrache le filet du manche de l’épuisette. Au grand désespoir de Marine qui voit le filet de sa belle épuisette rose partir avec un poisson dedans. Nous réussirons plus tard à le récupérer et à reconstituer l’épuisette. Le soir nous jetons des morceaux de saucisson dans l’eau. Les poissons se jettent comme des chiens enragés sur nos morceaux de viande. Quand ils sont deux à attraper un morceau, ils se battent férocement pour en arracher un maximum, en donnant des coups de tête de gauche à droite. Les grognements en plus, on se serait cru devant deux Pitt Bulls en train de se battre pour un torchon. Babou voyant leur goulafrerie, fonce acheter une canne à pêche. A peine la ligne jetée à l’eau, un groupe de poissons fonce sur le bouchon en frigolite et le dévore à moitié. Un autre groupe fonce sur l’appât, du saucisson. L’un d’entre eux se fait prendre deux secondes à peine après avoir jeté la ligne à l’eau. C’est a ce moment la que le capitaine du port vient nous signaler gentiment qu’il est interdit de pêcher dans le port. Nous relâchons notre prise mais aurons quand même le temps de voir sa dentition impressionnante.
Pour visiter l’île, il existe 3 bus : du nord, du centre et du sud.
Première journée de visite, nous prenons celui du centre pour accéder à la partie ouest de l’île où il y a une petite randonnée facile et tout en descente. Le premier calvaire de Babou et Papy ! Après une bonne heure de bus et une heure de marche, nous trouvons enfin le début de notre randonnée (vers 13h sous le soleil le plus torride !). Un sentier qui descend vers une belle plage de sable noir en serpentant dans les bananeraies. Les parents vous confirmeront que les MBTs ne sont pas faite pour la descente sur gravier et cailloux! Après une heure de marche à travers les champs de bananes, nous arrivons à la plage et nous installons en terrasse pour faire déguster les spécialités locales aux parents : dorada servie dans des vers givrés, mojo, papas arogadas, moules, poulpo à la gallega, calamars et comme desserts des flans locaux. Après, les filles iront nager et reviendront couvertes de sable noir.
Deuxième journée découverte, le bus du nord pour une autre randonnée toujours vers 13h. Plus de descente cette fois ci mais une montée à pic pour accéder au début de la randonnée dans une forêt de sapin. Nous y pique-niquerons et redescendrons tranquillement. Heureusement qu’il y avait de nombreuses variétés de fleurs pour nous faire avancer et apprécier la rude montée… Les bus étant assez rare, toutes les deux heures, nous avons laissé tomber la piscine naturelle du nord de l’île et lui avons préféré une bonne Dorada bien fraîche!
Troisième journée, découverte du sud. Il y pleuvait tellement que nous ne sommes même pas sortis du bus et sommes retournés au bateau. Pas de chance, on venait de faire toute nos lessives qui étaient en train de sécher et on avait laissé tous les hublots du bateau ouvert.
Nous sommes restés au final 6 jours dans l’île puis nous sommes parti pour La Gomera où nous espérions trouver plus de mouillage.