Porto Santo (Madère)
Quel paradis, cette magnifique plage, bordée de palmier avec un sable d’une douceur étonnante aux vertus bienfaitrice pour la peau, il paraît… Nous resterons 7 jours à Porto Santo dans la marina de l’île cette dernière bien que logée au bas d’une falaise de plusieurs centaines de mètres est très certainement l’endroit le plus venteux de l’île. Nous passerons les 7 jours dans 30 nœuds de vent avec des pointes à près de 40 alors qu’a 100 mètres de la marina, sur la plage, pas un pet de vent et eau turquoise à 28°. Nous profitons au maximum de cette eau chaude et claire.
Marine a de la température avec des pics à 40 et de temps en temps de petits délires… Pas d’autres symptômes. Hélène restée très zen pendant 3 jours décide de l’emmener aux urgences le quatrième jour. Tout ça pour constater en même temps que le médecin d’urgence que de grosses plaques rouges étaient finalement sorties. Urgence pour rien…
Nous avons fait beaucoup de promenade à vélo, certaines facile, d’autres moins. L’île est montagneuse, mais pas exagérément. Nous prévoyons donc d’en faire le tour à vélo et de commencer par la partie la plus difficile. Petit hic, la pente est tellement importante qu’Hélène, avec Marine à l’arrière, a sa roue avant qui se lève et manque de se retourner à chaque coup de pédales… Changement de programme, nous laissons tomber la partie la plus montagneuse de l’île et nous concentrerons sur les pleines du centre et les énormes falaises du nord. Nous piqueniquerons au pied d’un moulin à vent au sommet de la falaise au dessus de la marina, avec une belle vue sur toute la baie et la plage de Porto Santo. Nous prendrons le 4h sur la côte nord ouest dans une aire de barbecue aménagée à flanc de falaise avec de petites paillotes. Superbes paysages. Les filles font connaissance avec leurs premiers lézards. Un peux effrayées au début, elles finissent par s’amuser avec en leurs donnant des morceaux de biscuits. Les lézards ne sont pas du tout farouches et viennent chiper des miettes à nos pieds voir dans nos mains.
Le bateau en face de nous dans la marina, All Black, a un pavillon Belge. Nous allons donc leur dire bonjour. Pas de chance, ce sont des français qui ont choisi le pavillon Belge pour éviter les tracasseries administratives en France… Nous avons opté pour la solution inverse. Ils sont super sympa et nous prendrons l’apéro ensemble puis irons dîner chez eux le lendemain.
Nous faisons aussi notre première peinture. Traditionnellement, chaque bateau de passage aux Acores fait un dessin sur un mur de la marina. Cette tradition s’est répandue dans toutes les îles Atlantiques mais dans une moindre ampleur. Etant tous les deux carrément nuls en peinture, nous décidons de nous entrainer avant d’arriver aux Acores et nous lançons dans la peinture. Le résultat n’est pas trop mal pour une première fois.
mardi 11 janvier 2011
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