23/07/2010 Lexoes - Portugal
Atterrissage en fin de journée dans le port de Lexoes ; le port de plaisance le plus proche de Porto situé à l’embouchure du Duro. Il y a un vent assez fort et la marina est déjà fermé, nous optons pour une mise à couple au ponton d’accueil juste à l’entrée pour éviter les dégâts. Nous nous trouvons juste à côté de la dernière évolution de notre bateau : l’Océanis 40! En 20 ans, les évolutions sont énormes, principalement en termes de volume habitable intérieur, de volumes de rangement et d’espace dans le cockpit à l’extérieur. Aussi bien l’intérieur que l’extérieur nous semblent deux fois plus spacieux. L’herbe est toujours plus verte ailleurs…
Le lendemain, nous prenons le bus pour aller à Porto, arrivés en ville, plus un gramme de vent et un soleil de plomb nous tombe dessus. Nous nous baladons dans les ruelles très typiques de la ville, descendons jusqu’au fleuve, visitons la rive gauche bordée de magnifiques maisons. Des ponts impressionnant assurent la liaison d’une rive à l’autre dont un (le plus impressionnant à 3 niveaux) construit par Eiffel. La chaleur nous assomme tellement (plus de 40 degrés) que notre instinct de survie nous pousse vers la fraicheur des caves de Porto dont nous visitons un établissement. Une super idée qui nous fait découvrir ce si bon breuvage. Nous nous rendons aussi compte que nous ne sommes pas à la bonne heure… Nous avons oublié l’heure de décalage horaire du Portugal. Après quelques dégustations, nous achetons frénétiquement… C’est les mains pleines de sac (remplis de bouteilles) que nous rentrons au bateau. En arrivant à la marina, le vent du nord souffle toujours, il y fait presque caillant et nous ressortons nos polaires... La température de l’eau est tout aussi fraiche : 15°. Pour le lendemain, nous avons prévu une visite de la vile dans un bus touristique rouge à double étage. La formule n’est pas bon marché mais est attrayante : elle permet d’utiliser le circuit de bus pendant 48h de s’arrêter où on veut tout en bénéficiant des commentaires historiques via un casque. Les commentaires très légers (carrément nuls) ajoutés à la chaleur accablante, nous ont fait accélérer notre visite de Porto. Nous laissons tomber le deuxième jour de bus tout en nous jurant de ne plus jamais recommencer. Nous allons manger le soir dans un restaurant très sympa de Lexoes. Au menu, sardine au barbecue avec des bonnes patates, miam, bien meilleur que le snack trop salé de Porto !!
Pour notre dernier jour, un petit coup de piscine naturelle avec les filles (l’eau est toujours aussi froide), quelques courses, lessives au seau et nous voilà prêt pour la traversée vers Madère tant attendue…
vendredi 29 octobre 2010
dimanche 3 octobre 2010
Baiona
Nous pensions y rester 3 jours, nous y resterons 6 jours… La faute à César, un ami rencontré il y a 15 ans aux Etats Unis qui a rendu notre séjour à Baiona inoubliable. A peine arrivé, César nous a pris en main et nous a fait découvrir sa région et sa gastronomie; poulpe mariné, calamars, moules, coquillages, vin de Galice, piments, narine de cochon (bof, bof), crème de café, oreilles de cochons (pas top), les Îles Cies avec la plus belle plage du monde (dixit un journal Espagnol ; mais même les locaux ne sont pas convaincus ), Camaros et sa multitude de greniers à grains magnifiquement sculptés, Vigo la grande métropole, St Jacques de Compostelle et son flot de touristes ... Nous passerons de très bons moments avec César et tombons amoureux de la région. Le courant passe aussi bien avec les filles qui prennent César pour un dieu vivant car il roule en moto et Paola sa copine, pour une princesse...
En voyant Pimientos Padron sur les menu des restaurants, nous avions toujours cru qu’il s’agissait de piments cuits à la façon du chef (Padron = Patron dans notre espagnol à nous) et nous n’avions jamais osé essayer car nous pensions que cela allait nous décaper la gorge… He non, Padron est en fait une ville pas trop loin de St Jacques de Compostelle qui cultive des petits piments verts tout doux et les Pimientos Padron sont en fait des piments saupoudrés de gros sel et grillés. Tout simplement succulents et pas piquant du tout… Nous sommes devenus moins bête ce jour là…
Depuis notre arrivée en Espagne nous avons deux problèmes : le WIFI et les machines à laver. Depuis la Corogne nous n’avons plus trouvés de machine à laver et il devenait urgent d’en trouver une. Arrivé dans la Marina Deportivo à Bayona, on nous dit qu’il n’y a pas de machine, mais qu’il y a une blanchisserie qui peut faire notre linge; hors budget. En discutant sur les pontons nous apprenons que dans l’autre marina de Bayona, il y a une machine à laver et du WIFI. BINGO… Nous changeons de marina pour entendre que la machine à laver fonctionne mais que cela nous en couteras 12,5 euro par machine. Gloups. Pas de connexion WIFI non plus…
En voyant Pimientos Padron sur les menu des restaurants, nous avions toujours cru qu’il s’agissait de piments cuits à la façon du chef (Padron = Patron dans notre espagnol à nous) et nous n’avions jamais osé essayer car nous pensions que cela allait nous décaper la gorge… He non, Padron est en fait une ville pas trop loin de St Jacques de Compostelle qui cultive des petits piments verts tout doux et les Pimientos Padron sont en fait des piments saupoudrés de gros sel et grillés. Tout simplement succulents et pas piquant du tout… Nous sommes devenus moins bête ce jour là…
Depuis notre arrivée en Espagne nous avons deux problèmes : le WIFI et les machines à laver. Depuis la Corogne nous n’avons plus trouvés de machine à laver et il devenait urgent d’en trouver une. Arrivé dans la Marina Deportivo à Bayona, on nous dit qu’il n’y a pas de machine, mais qu’il y a une blanchisserie qui peut faire notre linge; hors budget. En discutant sur les pontons nous apprenons que dans l’autre marina de Bayona, il y a une machine à laver et du WIFI. BINGO… Nous changeons de marina pour entendre que la machine à laver fonctionne mais que cela nous en couteras 12,5 euro par machine. Gloups. Pas de connexion WIFI non plus…
Muros- Santa Uxia de Ribeira
Nous mouillons l’ancre devant une belle plage de sable de Santa Uxia de Ribeira. A la fin de chacune de nos navigations nous inscrivons la distance parcourue pendant la journée sur notre journal de bord. Cette dernière se trouve sur nos instruments de bord juste à coté de l’indicateur de température de l’eau. Ce soir la en prenant la distance, je vois que l’eau est à 21 degrés… Nous étions plus tôt habitués à 15 degrés et n’avons pas pu résister à une petite baignade. En sortant de l’eau, nous prenons tous notre douche sur la jupe arrière du bateau. Personne n’est encore rodé à cet exercice et ce qui devait arriver arriva ; Claire couverte de savon glisse et tombe dans l’eau sans brassards… Plus de peur que de mal, on la récupère rapidement. Elle fera dorénavant attention… Le soir, vers 22h, les douaniers interrompent notre repas du soir pour une petite visite. Nous les avions vus de loin mais pensions que c’était un bateau de trafiquant, étant donné sa couleur et la puissance de ses moteurs.
Le lendemain matin, nous débarquons sur la plage et y passons la matinée.
Le lendemain matin, nous débarquons sur la plage et y passons la matinée.
Muxia - Muros
Yes ! Le cap Finistère est passé, a nous les vents portants… Après une navigation agréable vent arrière et plein soleil, nous arrivons à Muros. Muros fête la vierge Marie avec un monde fou à terre, fête foraine, carrousel, chapiteau; l’ambiance est à la fiesta d’autan plus que la victoire au foot est encore dans les esprits. Le vent étant très important au mouillage, nous sommes contraints de rester à bord pour surveiller la tenue de notre ancre. C’est donc de loin que nous assistons à la procession maritime ou tout ce qui flotte à Muros (du kayak au bateau de pêche en passant par la planche à voile, le voilier, le chalutier et le petit zodiac) défile dans la baie sous un feu d’artifice de pétards. Les filles sont excitées comme des puces et ont du mal à comprendre pourquoi elles ne peuvent pas aller sur le carrousel et la pleine de jeux qu’elles aperçoivent à terre à quelques dizaines de mètres du bateau. La nuit, une fois couchés en endormis, le vent tombe histoire de nous faire profiter de la musique de la soirée qui jusque la était couverte par le vent. Nous vibrerons jusqu’à 5h du matin de slogans pro «équipe de foot espagnole » hurlés par le DJ et repris en cœur par la foule. Le lendemain, un peu vaseux, nous visitons la ville et terminons la matinée dans la pleine de jeux que les filles appercevaient du bateau.
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