Baia das Gatas
Le lendemain, direction l’est de l’île, la baie de Gatas où se trouvent une des plus belle plage de l’île avec un lagon pour se baigner, idéal pour les enfants. Nous prenons un alluguer, camionnette ouverte à l’arrière où 2 bancs en bois sont installés pour les passagers. Nous négocions le prix à l’aide d’un cap verdien qui nous parle en flamand et en avant! Les paysages intérieurs sont beaux. Une herbe fragile mais d’un vert à croquer recouvre les montagnes et vallée. La route est en petit pavée bien serré et sillonne à travers les montagnes. La plage était belle, chaude et déserte. Hélène couvait une tourista et la chaleur devenait insupportable. Heureusement, nous tombons facilement sur le seul restaurant ouvert en pleine semaine. Nous avons mangé avec un italien de passage très sympa. Au retour vers 15h00, Hélène s’installe dans son lit et ne le quittera plus pendant deux jours (fièvre et je vous passe les détails…). Claire la suit avec des pics de fièvre à plus de 40 degrés. On l’a veillée toute la nuit avec thermomètre, perdolan, stock de pampers, douche froide dès que la température montait de trop et réveil programmé toutes les demi heures (histoire de se rappeler les nuits de navigations)! Le stress… Lendemain matin, la température est redescendue. Dans la journée, c’est au tour de Marine et de Quentin mais en moins brutal. Donc, plus de grosses visites pendant la journée, juste des promenades en fin de journée pour défouler les filles coincées au bateau.
Grosse résolution, Marine n’étant toujours pas propre la nuit, nous avons décidé de ne plus lui mettre de langes. Première nuit, pipi au lit, donc lessive !!! Depuis plus rien, croisons les doigts, mais fière comme elle est, nous pensons que c’est gagné !!
Baia de Salamanca
Nous avons été en alugher visiter Calhau, petit village de pêcheur très sympa. Nous y avons mangé notre premier vrai poulet braisé dans un restaurant local typique. Un avant goût de l’Afrique… Nous avons planté notre tente sur une petite plage où les filles ont nagé dans les rouleaux, puis nous ont préparé de bons gâteaux de sable. Au retour, un taxi en congé nous a pris et nous sommes revenu par la route de l’est qui est super belle avec sa vue sur mer, ses dunes et ses falaises. Nous avons donc maintenant fait toutes les artères principales de l’île. Une super douche intégrale et tout le monde au lit.
lundi 28 février 2011
Mindello Suite
Après un petit déjeuner fait de bon petits pains frais de la boulangerie locale, (nous l’avons enfin trouvée) nous décidons que malade, nous pouvons quand même aller jusque San Pedro mouiller et nager enfin dans une eau moins polluée ! Le trajet très rapide de 5 Milles et nous voilà dans la baie. Il y a une houle assez importante qui se fracasse en déferlantes impressionnantes sur la plage. Mouillage devant le petit village de pêcheurs, baignade avec les gilets pour les filles car les brassards sont tous cassés! Agréable déjeuner pendant lequel, les pêcheurs du coin viennent nous proposer des langoustes à 10 euros le kilo que nous refusons… Notre ventre n’étant pas encore rétablie pour profiter du festin et Quentin ayant pris la bonne résolution de ne pas acheter de Langoustes avant d’en avoir pêché une lui même… Pendant la sieste nous observons les pêcheurs locaux qui rentrent à terre. Les déferlantes sont tellement puissantes qu’ils patientent plusieurs minutes avant de trouver une petite accalmie dans les vagues. Malgré cette attente, les vagues sont impressionnantes. C’est en surfant qu’ils arrivent sur la plage ou une équipe attend pour attraper les barques et les remonter loin sur la plage afin qu’elles ne se fassent pas retourner par la déferlante suivante. Le retour à Mindello se fera dans le noir à zigzaguer entre les vieux paquebots non illuminés au mouillage. Les jours suivants, nous les passons à plage avec les copines des filles, des tortues devaient naitre sur la plage mais nous les avons ratées ! Nous nous habituons à la ville et nous sentons plus à l’aise même dans le quartier du port de commerce. Le vendredi coup de vent et pluie torrentielle toute la journée. Rangement du bateau et super tarte aux pommes pou les grands et bricolage avec les pommes de pins ramassées à Gran Canaria pour les filles. 29/10/2010 Tentative de départ… Enfin prêt, nous décidons de partir pour Santa Luzia. Le vent est assez fort mais nous décidons d’y aller quand même; nous avons besoin de bouger. En levant l’ancre, nous accrochons le bateau Stelina; plus de peur que de mal, il n’y a pas de dégâts. Arrivés à la sortie de la baie, le vent devient trop fort et nous décidons de rentrer sur Mindelo. Le lendemain, le vent s’est enfin calmé, nous partons à 8h. Le trajet se fait sans problème, nous croisons les pêcheurs qui rentrent de Santa Luzia pour le WE. Leurs barques sont rudimentaires, leur mat est fait d’un bout de bambou et leur voile est un assemblage de sacs de blé provenant des aides humanitaires européennes. Etonnant et super. Nous apprendrons par la suite qu’en cas d’Armathan (vent de sable venu du désert africain réduisant la visibilité à quelques mètres) certains bateaux se sont perdus et ont réussit à rejoindre le Brésil saint et sauf. Soit plus de 1.500 milles et plusieurs semaines de navigations. Hallucinant…. Quentin pêche ses premiers poissons au harpon. L’île est déserte, une vrai beauté de calme et verdure. La nuit est noire, c’est assez déroutant après les lumières de Mindelo !
Traversée Canaries Cap Vert
Départ le lundi vers 16h30 après plusieurs journées de courses, réparations, nettoyage, entretiens et rangements. Vent faible et de face, nous sommes donc au moteur ! Premier poisson pêché le soir, un Wahoo.
Deuxième jours, 4 poissons en plus, le festin commence… Les deux nouveaux leurres achetés aux Canaries ont l’air enfin efficace. Un d’entre eux est juste à moitié mangé par un énorme poisson que nous avons perdu à la remontée, dommage ! Le vent tourne et augmente, nous sortons les voiles et éteignons enfin le moteur. Un banc de dauphins vient jouer avec nous, les filles sont aux anges.
Troisième jour, Claire se lève, commence à vomir et à avoir une sacrée diarrhée ! 10 pampers sur la journée et autant de lessive !
Quatrième jour, le calme complet, ni paquebot, ni dauphins, ni pêche, et ni vent !
Le cinquième jour nous sourit à nouveaux, deux dorades coryphènes dont une bien éborgnée ! Nous ouvrons une bonne bouteille de vin blanc espagnol bien frais sur le magnifique couché de soleil…
Sixième jour, la nuit a été un peu plus rude pour nous, 2 bateaux assez proches à surveiller dont un, un peu plus stressant. Nous sommes en effet au large du Sahara Occidental en mauvais terme avec le Maroc, ce qui alimente notre imagination. Vers deux heures du matin au sortir d’une sieste, on aperçoit un petit bateau fort éclairé relativement proche et en route de collision avec nous. On identifie clairement son feu rouge (situé à la gauche du bateau) ce qui signifie qu’il fait route vers le continent africain. Nous nous écartons de 20° vers le large, ce qui devrait suffire pour l’éviter sans problèmes et retour à l’intérieur du bateau. Cinq minutes plus tard, on sort jeter un coup d’œil, le bateau est toujours là et s’est vraiment rapproché. Petite montée d’adrénaline. On s’écarte de 30° supplémentaires vers le large, on éteint tous les feux de navigation et toutes les lumières intérieures et on attend de voir ce qui se passe. Le bateau semble toujours se rapprocher… Re-montée d’adrénaline tout en s’imaginant plein de catastrophes et demi tour complet. Le bateau continue sa route tranquillement. Ouf… Le feu rouge que l’on voyait était en fait une lanterne et non un feu de navigation.
Une belle dorade coryphène verte vient s’ajouter à notre menu du midi, et un bon pain est préparé avec les filles pendant la sieste.
Septième jour, la terre est en vue à l’aube, au réveil des filles. Fini les siestes et les nuits fragmentées. Nous mangeons à midi un des bocaux de bolognaise préparé aux Canaries qui est cette fois en parfait état ; opération réussie! Nous arrivons dans la baie de Mindelo, sur l’île de Sao Vincente.















Deuxième jours, 4 poissons en plus, le festin commence… Les deux nouveaux leurres achetés aux Canaries ont l’air enfin efficace. Un d’entre eux est juste à moitié mangé par un énorme poisson que nous avons perdu à la remontée, dommage ! Le vent tourne et augmente, nous sortons les voiles et éteignons enfin le moteur. Un banc de dauphins vient jouer avec nous, les filles sont aux anges.
Troisième jour, Claire se lève, commence à vomir et à avoir une sacrée diarrhée ! 10 pampers sur la journée et autant de lessive !
Quatrième jour, le calme complet, ni paquebot, ni dauphins, ni pêche, et ni vent !
Le cinquième jour nous sourit à nouveaux, deux dorades coryphènes dont une bien éborgnée ! Nous ouvrons une bonne bouteille de vin blanc espagnol bien frais sur le magnifique couché de soleil…
Sixième jour, la nuit a été un peu plus rude pour nous, 2 bateaux assez proches à surveiller dont un, un peu plus stressant. Nous sommes en effet au large du Sahara Occidental en mauvais terme avec le Maroc, ce qui alimente notre imagination. Vers deux heures du matin au sortir d’une sieste, on aperçoit un petit bateau fort éclairé relativement proche et en route de collision avec nous. On identifie clairement son feu rouge (situé à la gauche du bateau) ce qui signifie qu’il fait route vers le continent africain. Nous nous écartons de 20° vers le large, ce qui devrait suffire pour l’éviter sans problèmes et retour à l’intérieur du bateau. Cinq minutes plus tard, on sort jeter un coup d’œil, le bateau est toujours là et s’est vraiment rapproché. Petite montée d’adrénaline. On s’écarte de 30° supplémentaires vers le large, on éteint tous les feux de navigation et toutes les lumières intérieures et on attend de voir ce qui se passe. Le bateau semble toujours se rapprocher… Re-montée d’adrénaline tout en s’imaginant plein de catastrophes et demi tour complet. Le bateau continue sa route tranquillement. Ouf… Le feu rouge que l’on voyait était en fait une lanterne et non un feu de navigation.
Une belle dorade coryphène verte vient s’ajouter à notre menu du midi, et un bon pain est préparé avec les filles pendant la sieste.
Septième jour, la terre est en vue à l’aube, au réveil des filles. Fini les siestes et les nuits fragmentées. Nous mangeons à midi un des bocaux de bolognaise préparé aux Canaries qui est cette fois en parfait état ; opération réussie! Nous arrivons dans la baie de Mindelo, sur l’île de Sao Vincente.
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