Tour de l'océan atlantique: juin 2010 - juillet 2011

lundi 28 février 2011

Mindello Suite

Après un petit déjeuner fait de bon petits pains frais de la boulangerie locale, (nous l’avons enfin trouvée) nous décidons que malade, nous pouvons quand même aller jusque San Pedro mouiller et nager enfin dans une eau moins polluée ! Le trajet très rapide de 5 Milles et nous voilà dans la baie. Il y a une houle assez importante qui se fracasse en déferlantes impressionnantes sur la plage. Mouillage devant le petit village de pêcheurs, baignade avec les gilets pour les filles car les brassards sont tous cassés! Agréable déjeuner pendant lequel, les pêcheurs du coin viennent nous proposer des langoustes à 10 euros le kilo que nous refusons… Notre ventre n’étant pas encore rétablie pour profiter du festin et Quentin ayant pris la bonne résolution de ne pas acheter de Langoustes avant d’en avoir pêché une lui même… Pendant la sieste nous observons les pêcheurs locaux qui rentrent à terre. Les déferlantes sont tellement puissantes qu’ils patientent plusieurs minutes avant de trouver une petite accalmie dans les vagues. Malgré cette attente, les vagues sont impressionnantes. C’est en surfant qu’ils arrivent sur la plage ou une équipe attend pour attraper les barques et les remonter loin sur la plage afin qu’elles ne se fassent pas retourner par la déferlante suivante. Le retour à Mindello se fera dans le noir à zigzaguer entre les vieux paquebots non illuminés au mouillage. Les jours suivants, nous les passons à plage avec les copines des filles, des tortues devaient naitre sur la plage mais nous les avons ratées ! Nous nous habituons à la ville et nous sentons plus à l’aise même dans le quartier du port de commerce. Le vendredi coup de vent et pluie torrentielle toute la journée. Rangement du bateau et super tarte aux pommes pou les grands et bricolage avec les pommes de pins ramassées à Gran Canaria pour les filles. 29/10/2010 Tentative de départ… Enfin prêt, nous décidons de partir pour Santa Luzia. Le vent est assez fort mais nous décidons d’y aller quand même; nous avons besoin de bouger. En levant l’ancre, nous accrochons le bateau Stelina; plus de peur que de mal, il n’y a pas de dégâts. Arrivés à la sortie de la baie, le vent devient trop fort et nous décidons de rentrer sur Mindelo. Le lendemain, le vent s’est enfin calmé, nous partons à 8h. Le trajet se fait sans problème, nous croisons les pêcheurs qui rentrent de Santa Luzia pour le WE. Leurs barques sont rudimentaires, leur mat est fait d’un bout de bambou et leur voile est un assemblage de sacs de blé provenant des aides humanitaires européennes. Etonnant et super. Nous apprendrons par la suite qu’en cas d’Armathan (vent de sable venu du désert africain réduisant la visibilité à quelques mètres) certains bateaux se sont perdus et ont réussit à rejoindre le Brésil saint et sauf. Soit plus de 1.500 milles et plusieurs semaines de navigations. Hallucinant…. Quentin pêche ses premiers poissons au harpon. L’île est déserte, une vrai beauté de calme et verdure. La nuit est noire, c’est assez déroutant après les lumières de Mindelo !

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