Tour de l'océan atlantique: juin 2010 - juillet 2011

lundi 28 février 2011

Traversée Canaries Cap Vert

Départ le lundi vers 16h30 après plusieurs journées de courses, réparations, nettoyage, entretiens et rangements. Vent faible et de face, nous sommes donc au moteur ! Premier poisson pêché le soir, un Wahoo.
Deuxième jours, 4 poissons en plus, le festin commence… Les deux nouveaux leurres achetés aux Canaries ont l’air enfin efficace. Un d’entre eux est juste à moitié mangé par un énorme poisson que nous avons perdu à la remontée, dommage ! Le vent tourne et augmente, nous sortons les voiles et éteignons enfin le moteur. Un banc de dauphins vient jouer avec nous, les filles sont aux anges.
Troisième jour, Claire se lève, commence à vomir et à avoir une sacrée diarrhée ! 10 pampers sur la journée et autant de lessive !
Quatrième jour, le calme complet, ni paquebot, ni dauphins, ni pêche, et ni vent !
Le cinquième jour nous sourit à nouveaux, deux dorades coryphènes dont une bien éborgnée ! Nous ouvrons une bonne bouteille de vin blanc espagnol bien frais sur le magnifique couché de soleil…
Sixième jour, la nuit a été un peu plus rude pour nous, 2 bateaux assez proches à surveiller dont un, un peu plus stressant. Nous sommes en effet au large du Sahara Occidental en mauvais terme avec le Maroc, ce qui alimente notre imagination. Vers deux heures du matin au sortir d’une sieste, on aperçoit un petit bateau fort éclairé relativement proche et en route de collision avec nous. On identifie clairement son feu rouge (situé à la gauche du bateau) ce qui signifie qu’il fait route vers le continent africain. Nous nous écartons de 20° vers le large, ce qui devrait suffire pour l’éviter sans problèmes et retour à l’intérieur du bateau. Cinq minutes plus tard, on sort jeter un coup d’œil, le bateau est toujours là et s’est vraiment rapproché. Petite montée d’adrénaline. On s’écarte de 30° supplémentaires vers le large, on éteint tous les feux de navigation et toutes les lumières intérieures et on attend de voir ce qui se passe. Le bateau semble toujours se rapprocher… Re-montée d’adrénaline tout en s’imaginant plein de catastrophes et demi tour complet. Le bateau continue sa route tranquillement. Ouf… Le feu rouge que l’on voyait était en fait une lanterne et non un feu de navigation.
Une belle dorade coryphène verte vient s’ajouter à notre menu du midi, et un bon pain est préparé avec les filles pendant la sieste.
Septième jour, la terre est en vue à l’aube, au réveil des filles. Fini les siestes et les nuits fragmentées. Nous mangeons à midi un des bocaux de bolognaise préparé aux Canaries qui est cette fois en parfait état ; opération réussie! Nous arrivons dans la baie de Mindelo, sur l’île de Sao Vincente.















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