Lanzarotte

Marina de Playa Blanca

Nous y sommes arrivés le matin après une traversée express de deux jours à un bon 7 nœud de moyenne. Vent de travers, l’allure est rapide mais nos estomacs on du mal à supporter. Nous avons passés les deux jours de traversée à l’extérieur à fixer la ligne d’horizon… Chaque entrée à l’intérieur du bateau, même de quelques secondes, pour cuisiner ou s’occuper des filles se soldait par une lutte de plusieurs heures contre la nausée. Les filles semblent bien mieux amarinées que nous et ne sont maintenant quasi plus malades. C’est le monde à l’envers… Nous mettons ce mal de mer sur le dos de la fatigue et de notre « désamarinement » suite à notre séjour terrestre d’une semaine chez Timmy.
La marina de Playa Blanca, au sud de l’île, est énorme et assez vide (voila pourquoi quand j’essayais de réserver un place par téléphone on me riait au nez en me disant qu’il n’y avait vraiment pas besoin de réserver). Nous rangeons le bateau pour notre retour de trois jours en Belgique. En prenant notre taxi vers l’aéroport, nous découvrons l’intérieur du sud de l’île ; une étendue de terre rocheuse noire complètement retournée, comme si quelqu’un venait de retourner toute la plaine avec un énorme marteau piqueur. Au milieu, notre route, toute droite. Les villages sont en constructions de béton peint en blanc et de trois étages maximum ce qui donne un certain charme à l’île.
A notre retour de Belgique nous nous empressons de louer une voiture et allons visiter le champ de lave qui est en fait un parque national. Le site comprend un volcan encore en activité, des champs de laves, plusieurs cratères,… Impressionnant. La visite se termine par une démonstration de la puissance du volcan. Un homme verse un seau d’eau dans une cheminée du volcan. Au contact de la lave l’eau et la vapeur sont expulsées à plusieurs dizaines de mètres de hauteur dans un hurlement terrifiant. Les filles sont paniquées. Le restaurant propose steak, brochettes, saucisses et poulet cuit à la chaleur du volcan. Autre particularité de l’île, sa technique de culture des vignes dans la lave. Chaque pied de vigne est planté dans un cratère creusé manuellement et entouré d’un petit muret pour le protéger des vents dominant. Pas étonnant que le vin local ne soit pas bon marché… Nous finissons notre visite de Lanzarotte par un panorama avec une vue spectaculaire sur la petite île de Graciosa, qui sera notre prochaine escale. Les filles ont adoré la piscine de la Marina et commencent à bien progresser, Marine prend de l’assurance et saute comme une folle dans la petite piscine. Claire pédale et tourne en rond.
Départ de Playa Blanca pour Graciosa, vent de face avec une sale houle. Nous nous arrêtons à mi-chemin dans la baie d’Arrecife, capitale de l’île, sur un corps mort. Durant la nuit, nous verrons défiler sans arrêt des patrouilles de police à la recherche de clandestins.