Tour de l'océan atlantique: juin 2010 - juillet 2011

samedi 26 février 2011

La Palma

La Palma, Santa Cruz,
La ville est très sympa, fraiche et aérée. Une rue principale piétonne traverse la vieille ville composée de magnifiques anciennes maisons avec de superbes terrasses et châssis en bois. Nous trouvons un marché local couvert et un marché aux poissons. Bizarrement, depuis notre départ, nous avons toujours eu du mal à trouver du poisson frais.
La marina de Santa Cruz regorge de poisons bizarres, d’une trentaine de centimètres de long, que nous n’avons jamais réussi à identifier. Nous y portons attentions la première fois quand Marine plonge son épuisette dans l’eau. Ces poissons, au lieu de partir la queue entre les jambes, sont attirés par l’épuisette et viennent par bandes de trois ou quatre l’observer de près jusqu’à rentrer dans le filet en mordant l’armature métallique. Nous tentons d’en sortir un de l’eau mais le poisson se débat frénétiquement et arrache le filet du manche de l’épuisette. Au grand désespoir de Marine qui voit le filet de sa belle épuisette rose partir avec un poisson dedans. Nous réussirons plus tard à le récupérer et à reconstituer l’épuisette. Le soir nous jetons des morceaux de saucisson dans l’eau. Les poissons se jettent comme des chiens enragés sur nos morceaux de viande. Quand ils sont deux à attraper un morceau, ils se battent férocement pour en arracher un maximum, en donnant des coups de tête de gauche à droite. Les grognements en plus, on se serait cru devant deux Pitt Bulls en train de se battre pour un torchon. Babou voyant leur goulafrerie, fonce acheter une canne à pêche. A peine la ligne jetée à l’eau, un groupe de poissons fonce sur le bouchon en frigolite et le dévore à moitié. Un autre groupe fonce sur l’appât, du saucisson. L’un d’entre eux se fait prendre deux secondes à peine après avoir jeté la ligne à l’eau. C’est a ce moment la que le capitaine du port vient nous signaler gentiment qu’il est interdit de pêcher dans le port. Nous relâchons notre prise mais aurons quand même le temps de voir sa dentition impressionnante.
Pour visiter l’île, il existe 3 bus : du nord, du centre et du sud.
Première journée de visite, nous prenons celui du centre pour accéder à la partie ouest de l’île où il y a une petite randonnée facile et tout en descente. Le premier calvaire de Babou et Papy ! Après une bonne heure de bus et une heure de marche, nous trouvons enfin le début de notre randonnée (vers 13h sous le soleil le plus torride !). Un sentier qui descend vers une belle plage de sable noir en serpentant dans les bananeraies. Les parents vous confirmeront que les MBTs ne sont pas faite pour la descente sur gravier et cailloux! Après une heure de marche à travers les champs de bananes, nous arrivons à la plage et nous installons en terrasse pour faire déguster les spécialités locales aux parents : dorada servie dans des vers givrés, mojo, papas arogadas, moules, poulpo à la gallega, calamars et comme desserts des flans locaux. Après, les filles iront nager et reviendront couvertes de sable noir.
Deuxième journée découverte, le bus du nord pour une autre randonnée toujours vers 13h. Plus de descente cette fois ci mais une montée à pic pour accéder au début de la randonnée dans une forêt de sapin. Nous y pique-niquerons et redescendrons tranquillement. Heureusement qu’il y avait de nombreuses variétés de fleurs pour nous faire avancer et apprécier la rude montée… Les bus étant assez rare, toutes les deux heures, nous avons laissé tomber la piscine naturelle du nord de l’île et lui avons préféré une bonne Dorada bien fraîche!
Troisième journée, découverte du sud. Il y pleuvait tellement que nous ne sommes même pas sortis du bus et sommes retournés au bateau. Pas de chance, on venait de faire toute nos lessives qui étaient en train de sécher et on avait laissé tous les hublots du bateau ouvert.
Nous sommes restés au final 6 jours dans l’île puis nous sommes parti pour La Gomera où nous espérions trouver plus de mouillage.














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